Laure Cormier

Je réalise mes enseignements autour de trois objectifs : apporter les fondements théoriques indispensables de la géographie (les différents concepts, auteurs clés),puis illustrer mon propos par des exemples concrets issus de mes travaux de recherche ou de ma pratique de paysagiste et enfin faire travailler par eux-mêmes les étudiants.

J’ai pu ainsi aborder différentes thématiques au cours de mes enseignements ayant trait à l’aménagement du territoire, aux représentations des espaces naturels, aux conflits environnementaux, à la place de la nature en ville, gouvernance des natures urbaines, la théorie du paysage,  aux politiques publiques environnementales, la géomatique. Inscrite dans une démarche pluridisciplinaire de par ma formation initiale d’ingénieur paysagiste, j’appréhende le territoire selon une approche globale intégrant les aspects physiques mais aussi sociaux, politiques, économiques, environnementaux.

J’ai été en charge de différents types d’enseignements, principalement de niveau Master, dans plusieurs structures : Université de Créteil, Université de Tours, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Université Marne la Vallée,  AGROCAMPUS OUEST, AgroSup Dijon, Université de Lausanne, Université Angers, Université Rennes 1, Université Paris Diderot, Université Lille 1, ENSP Versailles, ENSNP Blois, Lycée Horticole de Saint-Ilan.

 

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​Depuis septembre 2018, j’enseigne à l'université de Tours, département Géographie.

 

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De 2013 à 2018 J’ai enseigné à l’école d’urbanisme de Paris, et j'ai été responsable du Master 2 environnements urbains.

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Thématiques de cours

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Gestion des natures urbaines

Cet enseignement vise à s’interroger sur les nouvelles formes de natures urbaines (trame verte et bleue, agriculture urbaine, nature en ville, friche urbaines…), les utopies qu’elles véhiculent, les formes de gestions associées et les appropriations sociopolitiques qui peuvent en être faites. La relation homme-nature est ainsi interrogée au prisme des pratiques et du cadre de vie construit.

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Le paysage comme outil de compréhension des territoires urbains
Travailler sur l’urbain concourt à transformer les territoires, et ainsi à modifier les formes et les représentations des espaces concernés. La nature des paysages existants s’en trouve impactée et leurs devenirs sont rarement pensés en tant que tels. Dans ce cours, les étudiants sont amenés à analyser un territoire dans sa transversalité, par une lecture paysagère de l’espace, c’est-à-dire englobant plusieurs dimensions : le socle bio-physique, les caractéristiques socio-économiques, ainsi que les représentations et attentes des acteurs/habitants. Cette approche permet d’analyser le fonctionnement des dynamiques environnementales et anthropiques, ainsi que leurs relations, afin d’identifier les enjeux territoriaux de ces paysages urbains. Les projections de l’organisation des futurs paysages apparaissent au cœur de la pensée urbaine, au regard des enjeux de qualité du cadre de vie et du développement durable des territoires.

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Enjeux contemporains de l’environnement par problématique : les controverses environnementales
Ce module s’appuie sur des interventions croisées de professionnels et de chercheurs qui débattent autour des controverses environnementales en milieu urbain. L’objectif est de pointer les contradictions et synergies potentielles entre approches urbanistiques et dimensions environnementales et de durabilité, à différentes échelles spatiales et temporelles. Les conférences, animées par les étudiants, réunissent des chercheurs de diverses disciplines et des professionnels. Elles offrent la possibilité de cerner les termes des débats et des enjeux contemporains liés aux dimensions environnementales de l’espace urbain.

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Atelier, projet collectif Master 2

Le projet collectif est un exercice pédagogique permettant de mettre en situation professionnelle les étudiants sur des problématiques environnementales liées à l’urbain. L’ensemble des cours théoriques s’articule autour de ce projet collectif. Il présente un volume important de la formation de l’étudiant (2 jours par semaine au premier semestre, et 3 jours par semaine au second). Le projet collectif s'articule autour de deux grandes phases : la réalisation d'un diagnostic territorial, puis un projet en réponse à une commande réelle.